Avec d’autres nous nous rassemblons pour explorer de nouvelles voies, de nouvelles manières de vivre ensemble, de produire, d’habiter. Ces voies ne sont bien évidemment pas nouvelles au sens théorique et de plus en plus de personnes y réfléchissent et s’y engagent déjà, mais elles restent trop peu empruntées, expérimentées et connues pour pouvoir s’étendre. Il nous faut changer de paradigme pour avancer ensemble vers une société nouvelle. Passer de la compétition à la coopération, de l’appropriation au partage, de la surproduction à la suffisance, de l’instruction à l’éducation à la vie… pour enfin répondre à nos aspirations profondes.
Ainsi en me posant la question de ce qui m’est vraiment essentiel j’expérimente pour chacun des mes besoins premiers (nourriture, habitat, échange, communication, etc.) le « faire soi-même ensemble » dans la conscience des interactions que j’ai avec les écosystèmes. Ce faisant, je me libère petit à petit de la contrainte monétaire et ainsi du travail « subi » (travail contraint par le besoin monétaire). Le nouveau temps libre alors à ma disposition me permet de développer des projets communs avec celles et ceux qui m’entourent ainsi que des échanges qui ne sont pas uniquement basés sur une relation marchande.
Ainsi j’espère, à ma moindre mesure, apporter ma pierre à la construction d’une société respectueuse de l’humain et de la terre reconnus ensemble comme un tout indissociable,
Anton.